juin 24, 2021
Vous allaitez votre enfant et vous êtes attentive à ne boire aucune goutte d’alcool. Faut-il éviter le café, le thé et les jus de fruits ? Quant à l’eau, laquelle choisir entre celle du robinet et l’eau de source ?
Seule l’eau est recommandée pour les femmes qui allaitent. Même les jus de fruits maison sont à consommer avec modération car le taux de fructose naturel des fruits passe dans le lait. De même, les sodas, trop sucrés, sont à proscrire pour le bien-être de bébé. Le temps de l’allaitement, limitez aussi le café et le thé car la caféine passe elle-aussi dans votre lait. Le sommeil de bébé pourrait en être perturbé...
L’eau du robinet convient si celle-ci est bien équilibrée. Renseignez-vous auprès de l’ARS ou auprès de la mairie pour connaître la qualité de l’eau. Celle-ci peut évoluer chaque semaine à cause de l’environnement extérieur comme les pesticides en région viticole ou agricole. L’eau peut également varier en qualité dans les petites villes et villages touristiques dont la population double ou triple pendant les vacances. Certaines stations d’épuration n’ont pas la capacité suffisante pour une filtration optimale et l’eau du robinet peut alors être chargée en bactéries…
L’eau de source en bouteille est appropriée pour l’allaitement. Une eau de source naturellement riche en calcium permet de couvrir vos besoins, notamment si vous consommez peu de produits laitiers.
Le lait maternel est composé à plus de 87 % d’eau. Si vous ne buvez pas assez, ce n’est pas votre bébé qui manquera de lait mais votre organisme qui sera déshydraté. Vous devez boire chaque jour l’équivalent de ce que votre enfant « tête ». Dès l’âge d’un mois, un nouveau-né boit environ 800 ml par jour. Il est ainsi recommandé de boire 2, 3 litres d’eau en moyenne par jour, davantage en cas de fortes chaleurs. Vous pouvez demander conseil à votre médecin traitant ou à votre sage-femme sur les quantités de boissons ou sur votre équilibre alimentaire pendant l’allaitement. Car le lait maternel est « fabriqué » à partir du sang. Tous les nutriments de votre alimentation passent aussi dans le lait maternel !
juin 21, 2021
juin 10, 2021
juin 07, 2021
mai 18, 2021
avril 30, 2021
Les plantes sont des alliées naturelles contre la constipation. Nombreuses sont celles connues pour leur effet laxatif. Nous n’aborderons ici que les plantes dont l’action est douce pour notre organisme : le psyllium, les graines de lin et le romarin.
Le psyllium, connu aussi sous le nom d’ispaghul est un plantain “des sables”. Son fruit renferme des graines rouge-brun et luisantes pour la variété européenne, blondes pour celle asiatique. Cette plante est naturellement laxative grâce à l’enveloppe de ses graines qui contient des mucilages. Ce sont des sucres capables d’absorber de grandes quantités d’eau et de gonfler dans l’intestin. Ces sucres se transforment alors en gel qui lubrifie les selles et facilite leur évacuation.
Comment utiliser le psyllium ?
Mélanger les graines de psyllium ou prendre du psyllium sous forme de gélules avec un grand verre d’eau le soir.
Les graines de lin sont reconnues pour leurs propriétés laxatives. Leur action est uniquement mécanique en augmentant le volume des selles grâce à leurs fibres. Comme les graines de psyllium, leur enveloppe est riche en mucilages. Ce lubrifiant naturel va accélérer et faciliter le transit.
Comment utiliser les graines de lin ?
Mélanger 1 c. à café de graines de lin écrasées dans un grand verre d’eau. Plus pratiques, les sachets-dose prêts à l’emploi, à diluer. A renouveler deux à trois fois dans la journée.
Recommandation : Les graines de lin entières ne sont pas recommandées aux personnes qui ont des diverticules à l'intestin ni à celles souffrant du syndrome de l’intestin irritable.
Le romarin facilite la digestion grâce aux flavonoïdes et aux essences qu’il contient. Il est aussi reconnu pour ses propriétés anti-inflammatoires et antiseptiques. L’Agence européenne du médicament considère comme «traditionnel» l’usage des feuilles et de l’huile essentielle de romarin «par voie orale, dans le traitement des digestions difficiles»
Comment utiliser le romarin ?
Infuser des feuilles de romarin en tisane. Pour une tasse d’eau chaude, une c. à café de feuilles. A renouveler 3 fois par jour.
avril 29, 2021
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Si vous souffrez de constipation avant et pendant les règles, c’est normal. Ce sont vos hormones qui modifient les contractions intestinales et rendent votre transit paresseux. On vous explique comment.
Au 14e jour de votre cycle, lors de l’ovulation, votre taux de progestérone augmente fortement. Le but est de préparer le corps à une éventuelle grossesse. Si l’ovule est fécondé, la progestérone continue sa courbe ascendante, sinon, elle diminue graduellement jusqu’au 20e jour, juste avant vos règles. Cette modification hormonale a un impact sur votre organisme. Car la progestérone agit comme un relaxant musculaire pour les organes y compris sur le gros intestin (côlon).
Le rôle du gros intestin est de pousser les matières fécales vers le rectum grâce à des mouvements contractiles que l’on appelle péristaltisme. Quand les muscles du gros intestin sont détendus par la progestérone, le nombre de contractions diminue. Moins de mouvements implique plus de matières fécales qui stagnent et fermentent. Vous êtes alors constipée voire ballonnée.
Normalement, le transit reprend pendant les règles quand la progestérone retrouve un taux normal. Toutefois, certaines femmes restent constipées pendant leur menstruation. Le coupable se nomme l’iléus réflexe. C’est un arrêt des contractions intestinales face à la douleur provoquée par les règles. En agissant sur la douleur des règles (si possible), votre transit devrait repartir.
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Si vous êtes atteinte du syndrome du côlon irritable https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/syndrome-intestin-irritable/reconnaitre-syndrome-intestin-irritable ou d’une endométriose digestive https://www.endofrance.org/la-maladie-endometriose/symptomes-endometriose/troubles-digestifs/ les modifications hormonales avant ou pendant les menstruations peuvent aussi agir sur votre transit. En cas de constipation chronique, notamment en cas d’endométriose digestive, parlez-en à votre médecin.
avril 15, 2021
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Les Français consomment en moyenne 125 grammes de pain par jour. En cas de constipation, le pain blanc, pauvre en fibres, est déconseillé. Par quel autres pains le remplacer? On fait le tour des petits pains amis du transit.
Le pain est dit complet quand les grains de blé entiers ont été moulus. Ils conservent ainsi tous les nutriments : vitamines, minéraux, glucides, protéines et fibres alimentaires. Ces fibres facilitent le transit intestinal.
Préférez un pain complet qui affiche le label de l’agriculture biologique. En effet, les céréales non bio sont traitées pendant leur culture et durant leur stockage. Des résidus de pesticides peuvent se retrouver sur l’enveloppe des grains.
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La société nationale française de gastro-entérologie conseille le pain de son contre la constipation. Le son est la pellicule extérieure de la graine qui concentre 80 % des minéraux, des protéines, des vitamines et des fibres. Le pain au son d’avoine est un pain complet. Mais à la différence du blé, le son d’avoine est moins irritante pour l’intestin. Les fibres du son d’avoine stimulent le transit intestinal.
Commencez par des petites portions de pain au son d’avoine car sa consommation entraîne parfois des ballonnements. Ces derniers s’améliorent après quelques jours.
Le pain intégral est le plus riche en fibres., c’est un véritable allié du transit ! Sa farine est non seulement complète mais elle n’a reçu aucun affinage. En plus de la haute teneur en fibres contre la constipation, le pain intégral est riche en zinc, en sélénium et en manganèse.
Le pain de seigle lutte efficacement contre la constipation légère grâce à son action sur le métabolisme du côlon[1]. D’ailleurs, la consommation de pain de seigle augmente la fréquence des selles en comparaison du pain blanc sans effets indésirables gastro-intestinaux.
Le pain de mie qui n’a de « pain » que le nom, pauvre en fibres et en nutriments.
[1] La constipation est plus soulagée par le pain de seigle que le pain de blé ou les laxatifs sans augmentation des effets indésirables gastro-intestinaux», Journal of Nutrition 2010. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/20089780/
mars 26, 2021
Constipation pendant la grossesse touche une femme enceinte sur trois. Pourquoi est-on davantage constipée pendant la grossesse ? Est-ce lié aux hormones ou au développement du fœtus ? La constipation disparait-elle après l’accouchement ?
Pour favoriser la croissance de l’utérus, la progestérone est produite en grande quantité. Or, cette "hormone de la grossesse" a un effet relaxant sur l’utérus et l’intestin. Le but est de réduire le risque de contraction de l’utérus (fausses couches).
Mais cet effet relaxant provoque une baisse de tonicité des muscles lisses de l’intestin. Il ralentit par conséquent le transit. C’est pourquoi la femme enceinte est souvent confrontée à des ballonnements et à la constipation.
Au fil des semaines, l’utérus grandit et comprime l’intestin. Celui-ci perd en mobilité et devient plus "paresseux".
Autre facteur qui accentue la constipation de la femme enceinte : la réduction de l’activité physique, surtout au deuxième et au troisième trimestre. Or l’activité physique stimule l’intestin et aide naturellement à lutter contre la constipation.
Pour prévenir les carences, plusieurs compléments alimentaires sont prescrits durant la grossesse. Ces derniers favorisent la constipation. C’est le cas notamment des suppléments de fer qui provoquent un ralentissement du transit intestinal.
La constipation perdure deux à trois mois après l’accouchement. C’est le temps que met l’intestin à retrouver du tonus et de la mobilité. Le transit retrouve ensuite son état antérieur à la grossesse. Une bonne hydratation et une activité physique douce comme la marche à pied aidera l’intestin à récupérer plus rapidement son activité.
mars 18, 2021
Aliments constipation - 16 % des adultes et un tiers des plus de 60 ans sont confrontés à des problèmes de constipation. En choisissant des aliments naturellement laxatifs, le transit s’améliore rapidement sans le brusquer. Découvrez six aliments anti-constipation riches en fibres.
Deux cuillères à soupe de son de blé apportent 8g de fibres sur les 25 à 35 g recommandées chaque jour. Les fibres insolubles du son de blé se gonflent au contact de l’eau. Ainsi, elles augmentent le volume des selles, stimulant le transit. Le son de blé se saupoudre sur les salades, les yaourts ou dans les poêlés de légumes.
Les graines de chia ont un effet anti-constipation rapide grâce à leurs fibres solubles et insolubles. Les fibres solubles notamment se dissolvent dans l’eau et les liquides digestifs. Elles vont alors former une sorte de gel qui favorise le glissement des déchets dans l’intestin.
Une cuillère à café de graines de chia par jour (dans le yaourt par exemple) est suffisante car elles sont très caloriques.
C’est l’aliment anti-constipation le plus connu. Si le pruneau est si efficace, c’est grâce à une substance qui accélère le transit : la dihydroxyphenylisatine. Le pruneau est aussi riche en pectine et en sorbitol. Toutes deux ont des propriétés laxatives. Le pruneau se consomme en fruit sec, en jus ou sous forme de pulpe.
La rhubarbe est un aliment anti-constipation grâce à son taux élevé en pectine, qui favorise l’évacuation des selles. La rhubarbe contient également une substance naturellement laxative : l’anthraquinone. Celle-ci améliore la consistance des selles et aide à leur élimination. Consommez la rhubarbe sous forme de compote pour profiter pleinement de ses bienfaits.
L’oléine de l’huile d’olive lubrifie l’intestin et ramollit les selles. Un aliment anti-constipation par excellence ! Préférez l’huile d’olive crue ou peu chauffée. En effet, certaines huiles d’olive, portées à haute température, se dégradent en créant des hydrates de carbone, néfastes pour la santé.
Les figues sont des fruits secs très riches en fibres solubles. Elles aident ainsi le transit intestinal en augmentant le volume des selles et en diminuant l’inconfort de la constipation. Comme les abricots secs, les figues sont aussi généreuses en potassium, dont la carence peut entraîner une constipation.
février 25, 2021
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Pour soi ou on enfant, on hésite souvent avant de consulter pour constipation. On essaie les remèdes naturels, on s’hydrate davantage. Et on attend. Pourtant, la constipation est un motif légitime de consultation médicale voire une urgence.
Depuis plusieurs jours, vous êtes constipé·e malgré les mesures hygiéno-diététiques qui fonctionnent habituellement comme le jus de pruneaux ou un massage. N’attendez pas plus et prenez rendez-vous avec votre médecin traitant. D’autres facteurs à risque sont pris en compte par le médecin en cas de constipation :
Certains symptômes doivent vous alerter en cas de constipation. Pensez à les noter pour les communiquer à votre médecin lors de la consultation médicale :
Si la constipation s’accompagne de fièvre et de douleurs abdominales, elle peut cacher une inflammation ou une pathologie plus sérieuse. Consultez votre médecin traitant dans la journée ou appelez le médecin de garde le week-end et jours fériés.
Appelez le Samu (15) ou le 112 si la constipation s’accompagne de :
Ce sont les signes de l’obstruction intestinale, considérée comme une urgence médicale.
C’est quoi être constipé ?
Aller à la selle entre trois fois par jour et tous les trois jours est la norme, en dehors de toutes pathologies. Si c’est le quatrième jour que vous n’êtes pas allé à la selle, vous pouvez vous considérer comme constipé·e.
Source : Assurance-maladie. https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/constipation-adulte/que-
faire-quand-consulter
Disclaimer : Cette fiche ne remplace pas une consultation médicale.
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