janvier 19, 2023
juillet 09, 2021
juin 24, 2021
Vous allaitez votre enfant et vous êtes attentive à ne boire aucune goutte d’alcool. Faut-il éviter le café, le thé et les jus de fruits ? Quant à l’eau, laquelle choisir entre celle du robinet et l’eau de source ?
Seule l’eau est recommandée pour les femmes qui allaitent. Même les jus de fruits maison sont à consommer avec modération car le taux de fructose naturel des fruits passe dans le lait. De même, les sodas, trop sucrés, sont à proscrire pour le bien-être de bébé. Le temps de l’allaitement, limitez aussi le café et le thé car la caféine passe elle-aussi dans votre lait. Le sommeil de bébé pourrait en être perturbé...
L’eau du robinet convient si celle-ci est bien équilibrée. Renseignez-vous auprès de l’ARS ou auprès de la mairie pour connaître la qualité de l’eau. Celle-ci peut évoluer chaque semaine à cause de l’environnement extérieur comme les pesticides en région viticole ou agricole. L’eau peut également varier en qualité dans les petites villes et villages touristiques dont la population double ou triple pendant les vacances. Certaines stations d’épuration n’ont pas la capacité suffisante pour une filtration optimale et l’eau du robinet peut alors être chargée en bactéries…
L’eau de source en bouteille est appropriée pour l’allaitement. Une eau de source naturellement riche en calcium permet de couvrir vos besoins, notamment si vous consommez peu de produits laitiers.
Le lait maternel est composé à plus de 87 % d’eau. Si vous ne buvez pas assez, ce n’est pas votre bébé qui manquera de lait mais votre organisme qui sera déshydraté. Vous devez boire chaque jour l’équivalent de ce que votre enfant « tête ». Dès l’âge d’un mois, un nouveau-né boit environ 800 ml par jour. Il est ainsi recommandé de boire 2, 3 litres d’eau en moyenne par jour, davantage en cas de fortes chaleurs. Vous pouvez demander conseil à votre médecin traitant ou à votre sage-femme sur les quantités de boissons ou sur votre équilibre alimentaire pendant l’allaitement. Car le lait maternel est « fabriqué » à partir du sang. Tous les nutriments de votre alimentation passent aussi dans le lait maternel !
juin 21, 2021
mars 26, 2021
Constipation pendant la grossesse touche une femme enceinte sur trois. Pourquoi est-on davantage constipée pendant la grossesse ? Est-ce lié aux hormones ou au développement du fœtus ? La constipation disparait-elle après l’accouchement ?
Pour favoriser la croissance de l’utérus, la progestérone est produite en grande quantité. Or, cette "hormone de la grossesse" a un effet relaxant sur l’utérus et l’intestin. Le but est de réduire le risque de contraction de l’utérus (fausses couches).
Mais cet effet relaxant provoque une baisse de tonicité des muscles lisses de l’intestin. Il ralentit par conséquent le transit. C’est pourquoi la femme enceinte est souvent confrontée à des ballonnements et à la constipation.
Au fil des semaines, l’utérus grandit et comprime l’intestin. Celui-ci perd en mobilité et devient plus "paresseux".
Autre facteur qui accentue la constipation de la femme enceinte : la réduction de l’activité physique, surtout au deuxième et au troisième trimestre. Or l’activité physique stimule l’intestin et aide naturellement à lutter contre la constipation.
Pour prévenir les carences, plusieurs compléments alimentaires sont prescrits durant la grossesse. Ces derniers favorisent la constipation. C’est le cas notamment des suppléments de fer qui provoquent un ralentissement du transit intestinal.
La constipation perdure deux à trois mois après l’accouchement. C’est le temps que met l’intestin à retrouver du tonus et de la mobilité. Le transit retrouve ensuite son état antérieur à la grossesse. Une bonne hydratation et une activité physique douce comme la marche à pied aidera l’intestin à récupérer plus rapidement son activité.
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